Travaux d’isolation : quel matériau choisir ? - AST Groupe
La réglementation thermique RT 2012 demande une isolation thermique performante de son logement. Néanmoins, elle ne préconise pas pour autant l’usage d’un matériau en particulier. Alors, quel matériau est le meilleur pour isoler ? Tour d’horizon des familles de matériaux d’isolation.
Les laines minérales
Les laines minérales sont la famille la plus répandue dans le milieu du bâtiment et de l’isolation : très bons isolants, peu coûteux, naturellement résistants à l’humidité, non combustibles, ces matériaux présentent d’innombrables qualités.
À commencer par l’indétrônable laine de verre. Produite avec un mélange de sable et de verre recyclé, ce matériau d’isolation est présent dans 75 % des foyers français. Si elle est si répandue, c’est grâce à un prix très abordable et des propriétés isolantes ultra-polyvalentes.
Il en existe d’autres, comme la laine de roche, faite avec du basalte, une roche volcanique, et la laine de verre cellulaire, obtenue avec un mélange de sable et de verre recyclé « moussés ». Le premier matériau présente l’avantage d’avoir une très bonne résistance au feu grâce à ses caractéristiques naturelles, tandis que le second est très utile pour isoler les toits et les sols par sa forte résistance à la compression.
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Les isolants bio-sourcés
La seconde famille est celle des isolants bio-sourcés. D’origine végétale, animale ou du recyclage, ces isolants sont, en plus d’être de très bons isolants pour les combles, plus écologiques. Leurs lacunes naturelles en matière de résistance (feu, moisissures, insectes) sont compensées à leur fabrication par des ajouts de composés synthétiques. On y ajoute généralement du polyester, à hauteur de 20 %, pour lui donner effet plus laineux.
Les laines végétales
Les laines végétales se divisent au nombre de trois : le liège, la laine de bois et la laine de chanvre.
Le liège est principalement utilisé pour de l’isolation acoustique. On le retrouve notamment dans les salles de concert. Son efficacité est extrêmement reconnue, mais son coût est aussi très élevé, parmi les plus chers du marché.
La laine de bois est issue de bois et de résidus de bois. Elle est très bonne pour garantir un certain confort thermique en été et dispose de très bonnes capacités d'absorption de l’humidité. Seulement, sa faible épaisseur peut pêcher en hiver. C’est pour cette raison qu’elle est particulièrement recommandée dans les maisons à ossature bois.
La laine de chanvre est aussi efficace que la laine de verre ou la laine de roche. Sa longévité couplée à sa forte capacité à absorber l’humidité et à réguler l’oxygène en font un isolant très apprécié.
Les laines animales
Dans la catégorie des isolants bio-sourcés figure également la laine d'origine animale, que l’on retrouve beaucoup en maisons neuves à ossature bois. La plus connue est probablement la laine de mouton. Sa forte résistance à l’humidité et ses bons résultats en isolation thermique en font une alternative très intéressante aux laines minérales. Les plumes de canard ont elles aussi une bonne perméabilité et des capacités absorbantes qui rediffusent la chaleur de manière homogène.
Les laines issues du recyclage
Pour finir, nous retrouvons des produits obtenus avec des matériaux de recyclage : la ouate de cellulose et la laine de lin.
La ouate de cellulose est produite avec de vieux prospectus ignifugés. Cet isolant régule très bien l’humidité et à un prix relativement accessible sur le marché. On la retrouve un peu partout dans une maison neuve : toitures, combles, murs, etc.
La laine de lin, elle, est faite à partir de tissu recyclé sur des vêtements usagés et mélangée avec du polyester. En plus d’être un matériau écoresponsable, elle présente de très bonnes caractéristiques en matière d’isolation phonique. Sa longévité est aussi plus élevée, tout comme son prix.
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Les laines synthétiques
La dernière famille des matériaux isolants est celle des laines synthétiques, avec le polystyrène expansé et le polyuréthane. Ces produits issus de l’industrie pétrochimique sous forme de panneaux rigides présentent de très bonnes performances, car ils sont compressés et font ainsi gagner de la place. Avec eux, pas de réelle crainte d’humidité, ce qui en fait de très bons isolants extérieurs.
Seulement, comme 1 % des maisons neuves sont isolées par l’extérieur, ils sont encore trop peu représentés. Ils ont aussi deux inconvénients : le premier est leur mauvaise isolation acoustique, le second leur forte toxicité en cas d’incendie.
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